Le Royaume-Uni honore les mamans. Roulez tambours ! La famille de Galles partage un cliché inédit, œuvre du prince William. Le premier depuis l’effacement de son épouse pour raisons de santé.

Kate sort de l’ombre

La convalescente réserve-t-elle une surprise à ses fans qui se languissent de son absence ? A -t-elle prévu une photo souvenir pour l’occasion ? Le couple héritier sort de sa réserve. Sa réponse se matérialise sous la forme d’un cadeau offert au peuple du Royaume-Uni et d’ailleurs. Deux mois après la révélation de sa chirurgie, un cliché pris au Cottage Adelaïde de Windsor émerge. Il la représente assise – une position plus confortable pour une opérée de l’abdomen – serrant contre elle Charlotte et Louis. George se montre extrêmement protecteur : il enlace sa mère. L’icône de mode royale est en jean et boots Chloé, une tenue chic et relax qu’elle aime revêtir quand elle n’est pas en représentation. On remarque qu’elle ne porte pas sa bague de fiançailles à son doigt. La composition empreinte de tendresse, a été prise tôt la semaine dernière, insiste-t-on, afin de clouer le bec aux médisants. Les experts du langage corporel notent que son altesse ne présente aucun signe de fragilité. Energie et bonne santé se dégagent de cette scène. La princesse a rédigé une dédicace en dessous : “Merci à tous pour vos gentils messages et votre soutien continu ces derniers mois”, signé d’un “C” pour Catherine. Les sourires sont aux rendez-vous. Kate a plutôt belle mine. Son visage, certes un peu pâle, ne paraît pas trop amaigri. Elle n’a pas forcé sur le maquillage afin de dissimuler des cernes. Ce témoignage nous dit, preuve à l’appui, qu’elle est sur le chemin de la guérison. De quoi remiser aux oubliettes la photo granuleuse du trajet en voiture du tabloïd américain TMZ, que la presse d’outre-Manche, au garde-à-vous depuis l’hospitalisation à la London Clinic, s’est refusé de publier.

L’omerta médiatique

L’épouse du futur roi a pris ses distances, en raison d’une opération programmée et d’une convalescence réfléchie. Parce qu’ils financent en partie son train de vie, les Britanniques demandent des comptes. Ils veulent que l’on abaisse le pont-levis et que la lumière soit faite sur l’étrange maladie. Inquiétude ou curiosité ? Depuis la nuit des temps, les gens se passionnent pour le feuilleton qui se déroule derrière les murs protecteurs des palais. Plutôt enclin à ne pas cajoler les Windsor, le Daily Mail invoque le droit à la vie privée et au secret médical, respectant ainsi les volontés de la patiente qui a souhaité que ses informations personnelles ne soient pas divulguées. “Comme nous l’avons dit clairement, nous ne fournirons pas de commentaires spécifiques continus ni de mises à jour quotidiennes”, martèle le communiqué. “Kate n’est pas la monarque, elle n’a pas à rassurer de la même façon que son beau-père”, souligne la BBC. Si Charles III a opté pour la semi-transparence, Buckingham Palace ne s’est pas appesanti pour autant sur la typologie de son cancer. Sa décision de mettre un nom sur sa maladie est un choix, pas une obligation. Par ailleurs, en matière de santé le droit au respect de la vie privée s’étend aussi à la famille royale. Les tribunaux de Grande-Bretagne ont statué dans ce sens. On a bien essayé de faire boire du sérum de vérité à oncle Gary, le frère-mouton noir de Carole Middleton. Invité à une émission de téléréalité, ce dernier a déclaré que sa nièce recevait les meilleurs soins du monde, puis s’est abstenu de tous commentaires, au nom de l’éthique.

Le faux-pas du ministère de la Défense

L’annulation du prince William, pour raisons personnelles, à la messe commémorative de son parrain le roi Constantin de Grèce alimente les rumeurs. Le 4 mars, les esprits s’échauffent lorsque le site de l’armée britannique annonce un premier engagement le 8 juin, sans prendre la peine d’avertir le palais de Kensington. Le régiment des Irish Guards, dont Kate a été promue colonel, doit présenter les couleurs au roi Charles lors de la cérémonie de Trooping the Colour, d’où l’empressement à vouloir claironner la nouvelle à la terre entière, sans respecter la procédure qui veut que seul le cabinet des époux de Galles est chargé d’officialiser les futures sorties. Le ministère de la Défense a depuis procédé à la suppression de l’information. Cet engagement refleurira sans doute sur le calendrier. D’autres, allégés, suivront. Les médecins lui donneront le feu vert en temps voulu.

Le come-back se précise

En publiant une photo récente, les Galles exaucent les vœux de leurs sujets et tuent dans l’œuf les spéculations grotesques colportées par les réseaux sociaux. La princesse va bien et elle le prouve en image. En coulisse, elle suit ses dossiers et prépare son retour. Elle a recruté un nouveau secrétaire particulier en la personne du lieutenant colonel Tom White, vétéran d’Afghanistan et ancien écuyer de la reine Elizabeth II. Son état progresse mais elle n’a pas encore récupéré à cent pour cent. Il y a de fortes chances qu’elle revienne dans la lumière après le 31 mars, comme il a été avancé.

Home sweet home

Ce dimanche 10 mars, l’Angleterre célèbre toutes les mères. Au Cottage Adelaïde, William a mis les petits plats dans les grands. En cuisine, le chef a concocté un menu spécial. Il se murmure que les bambins ont décoré la demeure de bouquets de jacinthes et de fleurs des bois. Une attention touchante qui va rappeler à leur mummy son bouquet de mariée. L’épouse de William joue son plus beau rôle de mère à plein temps, sans avoir à jongler avec les obligations et le foyer. Cette journée particulière est un moment de pur bonheur, loin de l’hystérie du débat suscitée par son retrait du devant de la scène. Le prince de Galles, quant à lui, met un point d’honneur à servir la couronne, en ajustant son emploi du temps sur le rythme scolaire des jeunes héritiers. Plus que jamais la famille est la priorité des Galles et l’amour, le meilleur des remèdes. Joyeuse fête et prompt rétablissement à la princesse !