Aucune complication n’est venue assombrir la convalescence de la princesse de Galles, opérée de l’abdomen avec succès, en janvier. D’après les derniers échos, elle serait sur la bonne voie. De son côté, le prince William ne déroge pas à sa promesse. Il se tient auprès d’elle, avec la bénédiction de son père.

Le silence est d’or

Pas de communiqué sur l’état de santé de l’icône royale. Le palais de Kensington se drape dans le mutisme. La patiente de la London Clinic souhaite que les détails de son intervention restent confidentiels. Gageons qu’une bonne nouvelle viendra avec le printemps. Fingers crossed ! Gageons que le bon air du Norfolk lui a redonné des couleurs. Les Galles ont passé les vacances de février à Anmer Hall, leur terre de cœur. Les bambins ont repris la classe. La princesse reprend des forces derrière les murs du Cottage Adelaïde de Windsor. Il a été rapporté que les parents de George ont visité une autre institution prestigieuse en décembre. L’école privée St Edward, située dans le nord de l’Oxfordshire, leur aurait tapé dans l’œil. Sir Laurence Olivier, les stars Emily Pugh et Emilia Clarke (Game of thrones) y ont été scolarisés.

The King

Entre deux protocoles de soins à Londres, pour un cancer dont on ignore la typologie, Charles III refait le plein d’énergie dans la quiétude de ses demeures campagnardes. Il a répondu d’un salut généreux aux acclamations de la foule, à la sortie de la messe dominicale de Sandringham. Le souverain a dit toute sa sympathie à ses admirateurs pour leurs pensées et leur réconfort “qui font le plus grand bien”. Sollicitée quand elle est de service, la reine Camilla se montre toujours très optimiste quant à la santé de son cher et tendre.

Family first

Les sondages sont favorables au prince de Galles, depuis la révélation de la chirurgie “programmée” de son épouse. Son père est le premier à l’encourager à privilégier son foyer. Dans l’intimité, le roi lui a conseillé de profiter au maximum de sa jeune famille, arguant qu’il a devant lui une vie de devoirs. Message reçu ! Le duc de Cambridge s’était ouvert à ce propos, dans un documentaire réalisé pour le 90e anniversaire de sa grand-mère. Trop de précipitation à servir et le rouleau compresseur de la Firme vous écrase, avait-il confié en substance, aux caméras. Autrement dit, travailler pour l’institution millénaire est un long apprentissage. Et l’héritier du trône prend sa tâche très au sérieux. Aujourd’hui, il est sur le pont ( une sortie consacrée à la guerre Israël – Hamas et à la Croix Rouge ). Le futur roi n’a honoré qu’un nombre allégé d’engagements, depuis l’officialisation de la maladie de sa bien-aimée. A la soirée des BAFTA, l’équivalent british des Césars, ses premiers mots sont pour elle : “Catherine n’est pas là. Elle adore ce gala”. Et de poursuivre que sa vie d’époux et de papa à plein temps l’a empêché de visionner l’intégralité de la sélection de films en lice. ” Je vais les regarder avec ma femme”, a -t-il promis. William représentera-t-il le roi, le 11 mars, à la Journée du Commonwealth ? Il semble que oui. On évoque une régence, assurée par le prince de Galles, comme ce fut le cas pour la reine Elizabeth II. Mais, God save the King, Charles III ne se meurt pas ! Il gère les affaires du royaume d’une main ferme. Dans le registre de la saga Windsor, le lien entre les deux fils de Diana semble irrémédiablement brisé. L’aîné n’a pas du tout apprécié l’empressement de son frère à sauter dans le premier avion, après avoir été mis dans la confidence par son père. Et pour couronner le tout, le duc de Sussex envisagerait de demander la nationalité américaine. La messe est dite !

Une question plane. Princesse Kate sera-t-elle suffisamment ragaillardie pour se glisser dans la tenue de représentation, après Pâques, comme le laissait entendre, avec réserve, le palais de Kensington ? That is the question.