La princesse de Galles s’exprime

En cette journée mondiale de lutte contre le cancer, l’épouse du prince William prend la parole. Une photo d’elle prise par son ange gardien illustre son propos.

Ne pas oublier de se nourrir de tout ce qui se trouve au-delà de la maladie”, écrit Kate sur son compte Instagram. La princesse, qui a annoncé être en rémission de son cancer et repris un rythme de travail progressif – une apparition est prévue cette semaine pour la petite enfance -, s’adresse à ses frères et sœurs de maladie. Son témoignage est publié la veille du jour J. C’est à son fils Louis que revient l’honneur de l’immortaliser dans la forêt réparatrice, où elle aime se ressourcer. La princesse qui aime faire de longues marches, ceindre les arbres et écouter la mélodie du bonheur sifflée par les oiseaux, est représentée au centre de la nature bien-aimée. Casquette gavroche, manteau, bottes, Kate a revêtu la panoplie sylvestre. L’émoticone caméra renseigne sur l’auteur du cliché. Comme sa mère et son grand-père Middleton, Louis est doué pour la photographie.

La princesse pose sous l’objectif de son fils Louis

13 thoughts on “La princesse de Galles s’exprime

  1. Cette photo est absolument sinistre ! On ne sait s’il faut y voir une référence à Jésus Christ ou à l’armée rouge. Drôle de choix quand-même !

  2. Bonjour Linda,

    Moi aussi j’aime faire des câlins aux arbres: cela ma fait au moins un point commun avec la princesse de Galles. Un autre point commun: j’ai une parka très ressemblante à la parka courte sur la première photo de cet article.

    Pour le reste, ma vie est bien différente de celle de Kate.

    Je précise que je ne porte pas de jugement.

    Caroline/Ruche

  3. Bonjour !

    D’accord avec vous Capucine, la gamme chromatique n’est pas gaie ! J’ai pensé au Christ comme vous. Le message de Kate est très christique : l’amour, les enfants et la nature, voilà ce qu’il faut nourrir.

    William et Charles, dont la fortune croît chaque année, pourraient réfléchir aux loyers qu’ils demandent à l’hôpital public. Car “nourrir ce qui est derrière la maladie”, cela pourrait signifier augmenter les soignants, rénover et construire des hôpitaux, permettre aux patients d’être pris en charge plus vite pour ne pas perdre de chances. Mais je crains que tout ce que les malades auront de Kate, ce sont de grands sourires radieux lors de ses visites. Ils n’ont qu’à faire comme elle : enlacer des arbres pour soigner leur mental…

  4. Quelle belle photo ! Une jolie lumière hivernale, un grand sourire qu’on devine et une pose pleine de joie et d’énergie !

  5. C’est fou comme on peut voir les choses différemment … parce que la « jolie lumière hivernale »je ne la vois pas vraiment… Tout est marron/ gris…

    Pour la pose mettons que…. Mais c’est super posé, réfléchi, je vais rejoindre Blanche aussi ma foi… tout est communication.! Je me mets sur les troncs, juste au dessus du rayon de soleil la, en dessous, vas-y…

    Et elle réfléchit à tous ceux qui ont autre chose à gérer que les balades en forêt: enfants, boulot, budget, hôpital…???
    Il faut qu’elle atterrisse là…. 🙄🙄

    1. Je crois que ça dépend vraiment de nos goûts personnels : j’adore me promener en forêt en hiver, donc je vois la photo comme un écho à ces bons moments !

  6. Il faudrait en finir avec cette vision catastrophiste qui vire en préjugés du physique mortifère de la femme atteinte d’un cancer et sous traitements.On l’a décrit, ou on l’ imagine cadavérique au teint blafard, cireux aux yeux cernés,au regard affolé,las!Je m’insurge!Je vis un 2e cancer du sein Le premier bien soigné avec une rémission de 9ans.Le 2e métastatique (donc incurable) depuis novembre 2021.Tout va très bien! plus de métastases osseuses au dos.Je dois avouer que j’ai bien supporté tous mes traitements dont une chimio sous catheter pour le 1er (4 séances toutes les 3 semaines).Pour le 2e je suis en permanence sous chimio orale.Et ca va très bien!je vis une vie normale de retraitée heureuse!Donc jamais comme tant d’autres que je côtoie dans mon centre hospitalier ou mon association je n’ai rencontré de femmes qui étaient dans l”état que je décris.Bien au contraire! ces femmes ont à coeur de bien présenter pour elle comme pour autrui,recourant à tous nos moyens féminins mis à notre disposition; pas forcément du maquillage mais une jolie couleur pour le haut qui donne un teint plus frais un beau foulard autour de la tête ou pas un bonnet rigolo etc. .Et le sourire! le sourire qui habille tout le reste, irradie celle qui l”offre et ceux qui le reçoivent, ce sourire fortifié bonifié magnifié grâce à cette terrible expérience qui grandit et découvre l’essentiel de la vie.Alors c’est cela que je vois dans chaque regard celui de la délicieuse princesse Kate comme celui de chacune de mes sœurs d’infortune.Au-delà du physique qui peut certes être amoindri,l’être entier est connecté dans l’urgence de profiter du présent à travers l’amour sous toutes ses formes à donner et à accueillir dans la proximité de cette fantastique nature ce puissant soutien.Oui l’urgence de donner sans compter ce qui est à notre portée et rechercher en toute chose, la beauté.Fortes de toutes ces richesses-là, la guérison avec l’aide de la médecine et d’éventuelles puissances supérieures… la guérison,- ou le long… report-…trouvera toute sa place.

    1. Chère lady Martine,merci pour votre message plein de leçon de vie et de courage.

      Sachez que vous m’avez beaucoup touchée.

    2. chère Martine, merci de ce message très touchant. Je suis heureuse de venir sur ce Boudoir pour entendre des voix comme la vôtre. Merci à Lynda de nous offrir cet écrin.

      Qui invoque cet imaginaire mortifère… Si ce n’est la princesse elle-même ? Elle apparait en pleine forme. Elle skie, elle sourit, elle irradie. On se réjouit de sa rémission… Quelques voix s’élèvent pour demander à ce qu’elle reprenne un rythme de travail plus soutenu… Et bing ! On ressort la Maladie, dans ses habits de carême. Photo sépia prise par le plus-jeune-fils-qui-a-failli- être-orphelin, la phrase carpe diem sur des fougères grises dans une esthétique de faire-part de décès, et la princesse résiliente dans une posture de Corcovado… N’en jetez plus !

      Il n’y a pas besoin d’être un esprit chagrin pour se dire que soit elle, soit son équipe a décidé de surfer sur l’empathie suscitée par la maladie et la joliesse de Louis.

  7. Il est très difficile de répondre à votre message chère lady Martine, parce que vous amenez le sujet d’une manière à laquelle il est impossible de contester sans paraître totalement indigne. Et il est bien évident que l’on ne peut être qu’extrêmement compatissante envers vous. Ce que je suis.

    Mais tout de même, vous n’êtes pas Kate. Et personne ne demande mieux que de ne pas s’appesantir sur sa mine, sa silhouette, ses cheveux, ses pauvres enfants, son pauvre mari, sa fatigue etc…mais dans ce cas, Peut-être ne faudrait-il pas qu’elle porte sa maladie en étendard depuis 13 mois pour éviter tout ce qui l’ennuie, qu’elle ne l’a brandisse pas en bouclier en oubliant ses devoirs de future reine? Qu’elle ne s’en serve pas pour réduire au même pas strict minimum ses obligations, son mari compris. Il n’est pas malade, lui?
    Personne ne demande mieux que de la voir mener une vie dynamique et engagée. Avec sourire ou sans sourire. Et il n’y aura personne de plus convaincu que moi pour dire qu’en effet, il est temps qu’elle distribue, qu’elle redonne tout ce qu’elle a reçu de par sa fonction, parce qu’il y a beaucoup de monde qui souffre en Angleterre, vraiment beaucoup.

  8. Bonjour le Boudoir

    mais que fait la com’? Y a t-il encore un pilote dans l’avion ?

    cette photo est effrayante et fait froid dans le dos. Digne d’un film d’épouvante. Entre le paysage qui est tout sauf réjouissant et la silhouette sombre de Kate au loin… bouhouhou ! C’est lugubre. Peut être un acte manqué de Kate qui sans le vouloir nous révèle quelque chose d’elle?

    bref pas glop …

    bonne soirée à toutes les Ladies

    Karine

  9. Chère Martine, votre histoire personnelle me touche particulièrement. Mais permettez-moi cependant de ne pas partager votre vision de la maladie. Ayant croisé la route du cancer à 39 ans, je garde le souvenir de visages fatigués, de teints blafards, d’yeux cernés. J’ai vu plus de larmes que de sourires irradiant, fortifiés, magnifiés dans les salles d’attente d’oncologie et de radiothérapie. Je portais d’ailleurs sur mon visage tous les stigmates de la maladie, et mon teint jaune ne laissait aucune illusion sur l’état de mon foie. Et, que soit dans les salles d’attente ou les groupes de parole, j’ai rencontré plus de personnes sous le cou de la sidération, qui se demandaient : pourquoi moi ? pourquoi maintenant ? qu’ai-je fait ou n’ai-je pas fait pour mériter ça ? que de personnes apaisées parce qu’ayant touché du doigt l’essentiel de notre condition humaine. Il faut du temps, du recul et de l’aide pour analyser toutes les émotions qui nous ont traversées. Je trouve par ailleurs regrettable que, confrontées à la maladie grave, les femmes aient encore à coeur de bien présenter pour elle, et, pire encore, pour autrui. C’est dire le poids des injonctions sociétales qui pèsent toujours sur les femmes. Dans le cancer certes, mais belles et souriantes pour ne déranger personne. Je trouve que nos sociétés gagneraient beaucoup en redonnant leurs lettres de noblesse aux émotions tristes. On ne peut pas toujours être positive, dans l’amour, résiliente, empathique et j’en passe. On a le droit d’être triste, fatiguée, découragée. Il n’y a pas besoin d’être dans une épreuve grave pour cela. Au petit matin, dans les transports en commun, ils sont légions, celles et ceux, qui n’ont pas le temps de se recentrer sur ce qui leur fait du bien, qui manquent de repos pour diverses raisons. Des hommes et des femmes, comme vous et moi, qui bossent. Tout bêtement parce qu’ils n’ont pas le choix. Vous voyez donc, ma chère Martine, que ma vision du cancer est plus dystopique que la vôtre.

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