Tandis que son dernier portrait divise l’opinion, les échotiers royaux s’interrogent sur son possible retour. Les sons de cloches varient. Que c’est long un été sans Kate !

Point de bibi à l’horizon des beaux jours. Et pourtant le calendrier des mondanités donne le vertige. Le mois de mai va bientôt tirer sa révérence. Celui de juin affiche complet. Les rendez-vous se bousculent : 80e anniversaire du Débarquement, Banquet donné en l’honneur de l’empereur du Japon, Salut aux Couleurs, Order of the Garter, Royal Ascot, Wimbledon, plus les photos de la fête des pères, des 42 ans de William, des 11 ans de George…n’en demandez plus, la cour de Charles III fait le plein d’évènements en haute définition.

Comment va la princesse de Galles ? “Bien”, nous rassure William. Mais nous n’en saurons pas plus. Fin de l’édition spéciale. Le palais de Buckingham se montre très compréhensif. Il ne veut pas mettre la pression sur la future reine. Il respecte en cela son besoin “de temps, d’espace et d’intimité”. Le recrutement d’un directeur général, en charge de superviser la team Wales, a momentanément été suspendu. En visite au Chelsea Flower Show, la reine Camilla a choisi le camélia, un symbole de force et de résilience, bel écho floral donné aux épreuves traversées par son époux et sa belle-fille.

Dans son Cottage Adelaïde, Catherine peaufine son travail sur la petite enfance, loin de l’agitation et des rumeurs. Soins, visioconfrences avec ses patronages, repos, ainsi va le quotidien de la princesse. Son agenda est vide, jusqu’à nouvel ordre. Sa famille, ses amies, son habilleuse Natasha Archer lui rendent régulièrement visite. Son beau-frère Harry lui a téléphoné, lors de sa venue à Londres (dixième anniversaire des Invictus Games ). A son grand dam, le duc de Sussex n’a pas réussi a renouer un lien plus que distendu : sa belle-sœur soutient pleinement son époux et préfère se concentrer sur sa bataille contre le cancer, plutôt que de jouer les médiatrices.

Deux longs mois se sont écoulés. Deux alternatives s’offrent à ses fans qui se languissent. Revoir en boucle la marche du 25 décembre – sa dernière apparition publique – ou visionner, le cœur serré, le message bouleversant du 22 mars. Absente, Kate continue de faire la une. Le chroniqueur royal très influent outre-Manche, Richard Eden, est porteur d’une nouvelle qui va décevoir les sujets de Sa Majesté. Dans les colonnes du Daily Mail, il souligne que : “Ses amis auxquels j’ai pu parler laissent entendre que nous ne la reverrons pas avant l’automne, seulement si elle est complètement rétablie”. Sa consœur est d’un autre avis. Selon Rebecca English, la convalescente multiplierait les sorties privées : “elle a été vue plusieurs fois, ces dernières semaines, ce qui est de bon augure”, commente-t-elle. Le 6 juillet, George, Charlotte et Louis plongeront avec délice, dans les vacances et l’eau bleue des piscines. Leur père a émis le souhait de retourner aux Iles Scilly. L’été va se poursuivre dans le Norfolk, au grand air, à pieds ou à vélo, l’oreille en éveil pour reconnaître le chants des oiseaux. Tradition oblige, les Wales passeront la fin du mois d’août à Balmoral, une fois que le château sera fermé au public.

Une chose est sûre. Princesse Kate ne fera pas le voyage en Normandie, aux côtés de son époux, sur les lieux de mémoire d’Utah et d’Omaha Beach ( 5-6 juin ). Qui passera la Garde Irlandaise en revue le 8 juin ? La princesse est le colonel honoraire de ce régiment. Le 15 juin, les calèches se lanceront sans elle à la conquête du Mall. Sa participation à la parade du Trooping n’est pas pressentie. Le 16 juin, jour de la procession de l’ordre de la Jarretière, le couvre-chef coiffé par la plus jolie tête à chapeaux du royaume n’éclipsera pas les autres. La princesse ne remportera pas le grand prix d’élégance du Royal Ascot (18-22 juin ). Le diadème dit “nœud des amoureux Cambridge” restera dans son écrin. Les parties de tennis se dérouleront du 1er au 14 juillet, sans les encouragements de la marraine de Wimbledon. Que de crève-cœurs pour son altesse qui met un point d’honneur à couvrir tous ces engagements avec grâce et brio. Sa belle-fille adorée déclarée inapte aux grandes manifestations royales, Charles III veut conserver une touche d’éclat. Il a sollicité ces nièces Beatrice et Eugénie et ouvert le balcon royal à sa petite cousine et veuve Lady Gabriella Windsor. Ces dames meubleront la chronique mondaine en tant que membres de la famille royale, non en tant que working royals. Nous pouvons compter sur elles pour décliner à l’envi, le style anglais, un brin suranné, de la cour d’Angleterre.

Le 4 septembre, les jeunes héritiers reprendront le chemin de l’école Lambrook. Cette date pourrait coïncider avec le retour présumé de leur mummy. D’autres sources plus pessimistes indiquent que nous ne la reverrons pas avant l’année prochaine.