L’article qui dérange Kate et William

Le prestigieux Tatler met “Catherine la Magnifique” à la une de l’édition de juillet-août. La couverture l’honore mais l’article fleuve qui lui est consacré perturbe l’intéressée et le palais royal.

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Pas de Skype à l’horizon. Ultra-connectés, les serviteurs dévoués à la couronne multiplient les appels en visioconférence. Tout va bien dans le meilleur des mondes. La famille Cambridge s’est mise au vert suite à l’épidémie. Et voilà qu’une publication trouble le confinement des exilés du Norfolk.

En neuf ans de vie commune avec William d’Angleterre, jamais Kate n’a posé ses talons LK.Bennet en terrain glissant”. Ainsi commence en substance, l’article qui met le feu aux poudres. Sous la plume de la journaliste Anna Pasternak se dessine le portrait que l’on connait déjà. Celui d’une jeune femme impénétrable et appliquée, très appréciée par la reine Elisabeth. Cette dernière lui a décerné Le Royal Family Order en 2018 pour services rendus à l’institution millénaire. Les Windsor aussi la respectent parce qu’elle sert les intérêts royaux sans générer d’ondes de choc. Kate et son prince sont très soucieux de tout ce qui affecte la souveraine. Et cette année Sa Majesté a l’embarras du choix. Divorces, Megxit, scandale sexuel; à la liste se rajoute les turpitudes des insoumis ancrés à Los Angeles. Heureusement pour elle, la princesse royale, les Galles, Cambridge, Wessex et les princesses d’York assurent la stabilité de l’édifice. Aucun d’entre eux ne fera trembler les murs de Buckingham.

A ses débuts, la petite fiancée de l’Angleterre essuie les Miss Middle class, PNC aux portes, allusions à ses origines sociales et au passé d’hôtesse de l’air de sa mère. Stoïque, elle continue sur sa lancée. Kate avance, éclairée par la guidance de la souveraine. Son sens de la survie lui permet de s’adapter au monde qui est désormais le sien. N’a-t-elle pas effectué un stage commando dans sa jeunesse? Les parents d’élèves qu’elle côtoie à l’école Thomas Battersea loue la jeune femme simple qui fait la queue en attendant qu’on lui serve son café. Au fur et à mesure de la lecture, on apprend que Mrs Middleton a supervisé l’ameublement du manoir de sa fille. L’intérieur ressemble à un palace cinq étoiles décoré de coussins moelleux et de bougies allumées. Rien à voir avec le style des demeures aristocratiques “aux tapis couverts de poils de chien”. William est le plus heureux des gendres. Il se délecte des moments passés en compagnie de ses beaux-parents. Mention particulière pour sa belle-mère qu’il place sur un piédestal.

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